Le temps d’une lune

Le temps d’une lune

Nous avons vécu durant le mois de septembre une aventure dans l’aventure. Certainement influencé par l’énergie de la nouvelle lune de la fin du mois d’août, notre MobiSchtroumpf est tombé malade. Ou plutôt, la maladie qu’il couvait depuis plusieurs semaines s’est manifestée. Les premiers symptômes montraient une soif importante accompagnée d’une mauvaise haleine. Par la suite, nous avons observé une légère fièvre ainsi qu’une tension artérielle anormalement élevée. Lorsque nous avons découvert des preuves d’incontinence avancée, il n’y avait plus de doute. Notre MobiSchtroumpf se tapait un petit joint de culasse.

Ne vous réjouissez pas trop vite, amis herboristes. Certes, joint de culasse implique rouler et fumer, mais les effets secondaires sont beaucoup moins appréciables que ceux provoqués par vos cultures de terrasse. Comme vous l’expliquera votre voisin mécanicien, un joint de culasse a pour objectif de réunir harmonieusement la culasse avec le bas moteur afin qu’en leur sein explose de joie l’hydrocarbure climaticide, drogue de nos sociétés modernes. Lorsque le joint de culasse est usé, fatigué, dilaté et souvent ratatiné, il invite dans la danse un autre acteur sensé calmer l’ambiance explosive: l’eau. Un trio échangiste s’en donne alors à coeur joie: l’eau passe par l’échappement et donne de la fumée blanche, les gaz d’échappement passent dans le circuit de refroidissement, ce qui provoque un vrai geyser… bref, le moteur ne tourne plus rond.  La figure ci-dessous illustre une telle situation, quelque part près d’Orléans.

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Amené d’urgence chez le médecin ce 26 août, MobiSchtroumpf nous a donc fait une sacrée peur. Durant des jours, nous ne connaissions pas la gravité de son état. Fallait il « simplement » changer le joint de culasse, remplacer la culasse, ou faire une upgrade plus complet. C’est finalement la dernière option que nous avons retenue, guidés par la mauvaise mine des entrailles de notre camping car préféré. Une lune aura eu le temps de se dévoiler et se revoiler au dessus de nos petites têtes le temps de ces opérations, retards surprises inclus.

Comme vous avez pu le voir dans l’article précédent, nous avons profité de cette mise en quarantaine du camping car pour approfondir la ville d’Orléans et la région des Châteaux de la Loire. Nous avons même eu la chance de passer 10 jours de rêve à Arcachon, près de Bordeaux (merci encore à Véronique et Jacques !). Au total, nous aurons connu un joli nombre d’auberges de jeunesse, (m)hotels et apparts Airbnb durant le mois de septembre.

Vous vous imaginez la joie qui nous a accompagnés lors des retrouvailles avec notre MobiSchtroumpf et notre voyage vers la Creuse, et ensuite les Pyrénées (voir la carte). Mais ça c’est une autre histoire… à lire sur votre blog préféré dans les semaines qui viennent.

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